Après Dr Luruma l’UPC ouvre une brèche vers la médication contre le HIV

                Les récentes conclusions d’une longue étude médicale menée des années durant à l’Université Protestante au Congo mettent à jour l’existence d’un grand groupe de personnes dont le corps contrôle naturellement le VIH sans prendre de médicaments. Cette trouvaille  laisse donc espérer une guérison éventuelle, disent les scientifiques. Selon la BBC qui relaie aussi ces conclusions, jusqu’à 4% des porteurs du VIH en République démocratique du Congo sont capables de supprimer le virus alors qu’en règle générale, moins de 1% des personnes vivant avec le VIH sont capables de le faire.

                 Notre rédaction qui a eu à côtoyer certains des chercheurs impliqués dans cette étude tient à souligner l’intensité et la rigueur des processus mis en place pour aboutir à ces conclusions. La synergie comprenait des scientifiques de la société pharmaceutique Abbott, de l’Université protestante au Congo, de Johns Hopkins, de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses et de l’Université du Missouri – Kansas City. Toute cette équipe est donc  pilotée par Dr Mary Rodgers, principale conductrice de l’étude et chef du programme mondial de surveillance virale d’Abbott.

                  Jusqu’à présent les scientifiques n’ont pas encore maîtrisé le processus scientifique exact présidant à la suppression  de  leur de infection VIH chez les congolais testés. Sitôt on y arrivera, les chances d’élaboration d’un traitement définitif contre la pandémie seront maximales.  

Il faut noter que jusqu’à ce jour l’origine du SIDA apparu au début des années 80 n’est pas toujours tirée au clair alors que certaines spéculateurs la place au Zaïre de l’époque. De même à une certaine époque de l’histoire. Même, le site internet d’Abott souligne : « Et comme les origines de l’épidémie de VIH remontent à l’Afrique subsaharienne, en particulier à la République démocratique du Congo, cette région présente un intérêt particulier pour la communauté scientifique. En exhortant les habitants de la RDC à se faire tester pour le VIH et à connaître leur statut, l’équipe a remarqué quelque chose d’important: alors que les cas positifs aux anticorps étaient détectés sur notre système, les charges virales de ces mêmes personnes n’étaient pas détectées par PCR (polymérase réaction en chaîne) sur notre système »

Il faut aussi noter qu’en 1987 les professeurs Luruma de l’Université de Kinshasa et Ahmed Shafik de l’Université du Caire avaient mis au point le MM1, un candidat médicament curatif contre le SIDA.

  La bonne candidature à l’offre de médication serait-elle encore congolaise cette fois-ci par l’entremise de l’UPC et de cette frange de population cuirassée ? Praying so.  Wait and see.

Christine Bibola