Le gouvernement appelé à plus s’impliquer contre les « tueuses silencieuses » méconnues du grand public

Ce mardi 28 juillet, l’Action Solidaire de la Jeunesse pour le Développement Communautaire (ASOJEDEC) interpelle les gouvernants à plus d’égards face à un autre grave problème de santé publique que sont les hépatites B et C surnommées « tueuses silencieuses ». Cette déclaration est faite en marge de la célébration de la Journée Mondiale contre l’hépatite sous la médiation du Réseau des Organisations des Droits Humains et d’Education Civique d’Inspiration Chrétienne (RODHECIC).

Le consortium ASOJEDEC qui assure le leadership de la synergie d’un certain nombre d’organisations de la société civile a donc tenu à rappeler à l’Etat congolais son engagement pris en vue d’éradiquer toutes les formes d’hépatiques en République Démocratique du Congo d’ici 2030.  Les participants ont eu à passer au crible toute la problématique liée à cette maladie qui souffre d’une méconnaissance notoire au sein de la population car ne faisant objet d’aucune campagne de sensibilisation avérée. Pourtant les hépatites constituent la septième cause de mortalité dans le monde, et affectent 325 millions de personnes, un nombre plus important que le VIH et font 1,4 millions de décès par an, soit 4000 par jour : plus que la tuberculose, le paludisme et le VIH.

Au fait il existe cinq grandes souches d’hépatovirus : A, B, C, D et E. Ensemble, l’hépatite B et l’hépatite C sont les causes de mortalité les plus fréquentes, avec 1,4 million de décès chaque année. Au cœur de la pandémie de COVID-19, l’hépatite virale continue à causer la mort de milliers de personnes chaque jour.

Cette année, la Journée met fortement l’accent sur la prévention de l’hépatite B chez la mère et le nouveau-né et a pour thème « Pour un avenir sans hépatite », autrement décliné : « Trouver les Millions Manquants ». Le thème africain de cette année est : « Un avenir sans hépatite ».

La déclaration d’ASOJEDEC souligne qu’en RDC, la situation globale des hépatites n’est pas encore bien cernée. Un grand nombre de personnes vivant avec le virus d’hépatite B et C n’ont pas accès au diagnostic et encore moins au traitement, contrairement à la plupart des pays d’Afrique subsaharienne.

Mme Espérance Kaj, présidente nationale d’ASOJEDEC a en outre formulé une série de recommandations au président de la république, au premier ministre, au ministre de la santé ainsi qu’à la communauté toute entière qui doit s’approprier cette lutte contre les hépatites virales.                                                                                                    Laurie Kabengele