Plus de mamours pour l’AS V-Club : Bestine Kazadi élue présidente du club

A l’issue de l’assemblée générale élective tenue dans l’après-midi du mercredi 1er juillet, les administrateurs de l’As V.club ont élu Bestine Kazadi pour diriger la coordination du club pour 4 ans.

Fille de Papa Kazadi, un l’un des notables de cette formation sportive, Bestine Kazadi a été conseillère dans la coordination pendant la présidence du Général Amisi “Tango Four. Elle a battu au suffrage Eugene Diomi Ndongala, Joseph Kitenge et Pele Mongo. C’est justement de ce dernier, Pélé Mongo que nous vient la réaction la plus aigrie depuis sa Belgique où il est confiné : « Ayant une idée sur ce qui s’est passé après le report des élections, je n’ai même pas voulu envoyer mon représentant à cette élection. Je savais qu’il y aurait une mascarade. C’est une présidente élue fabriquée afin de maintenir la mafia au sein du club. L’argent a circulé pour que les noms connus se retrouve à la tête de V. Club. Après cette élection, je peux dire que nous ne sommes pas sorti de notre cycle infernal. Et je ne participerai plus à aucune élection dans V-club mais je reste V-clubien».

L’active avocate Bestine Kazadi voit le jour en Belgique d’une mère Belge et d’un père Congolais. Elle est depuis mars 2019, Conseillère en matière de coopération et intégration régionale auprès du Président de la République Félix Tshisekedi.  Il faut surtout noter que sur la place publique Bestine Kazadi était plus connue pour ses hauts faits littéraires car poétesse engagée. La trame de sa poésie est largement axée autour de la lutte contre toutes les violences faites à la gent féminine. Elle est entre autres autrice de recueils de poésies : Congo, mots pour maux (2006) aux éditions l’Harmattan en 2006, puis « Infi(r)niment Femme » aux éditions Belges Le Cri trois ans plus tard, en 2009. Nouvelliste, elle a contribué avec Parcours d’une vie à une compilation de six nouvelles de six écrivains congolais paru dans « Nouvelles de Kinshasa », en 2008 aux éditions françaises SEPIA.

Nous espérons que les compositeurs des chants des tribunes vert-noir nous la joueront désormais à la Maya Angelou, avec plus de mamours, de soul et d’engagement.

                                                                                                                                              Freddy KABEYA