Lumumba : le roi des belges a regretté, son premier ministre s’excuse, mais la NSCC dit rester encore sur sa soif.

                    Quand ce mardi 21 juin il lui a été demandé son tempérament face au rapatriement des reliques de Lumumba, Jonas Tshiombela a d’abord compati avec la famille biologique du héros. « Patrice Emery Lumumba. a laissé sa peau simplement par ce qu’il tenait à défendre l’intérêt du Congo et des congolais. Nous garderons toujours une pensée pieuse et du respect pour ce grand homme qui a été cruellement tué. » a dit l coordonnateur de la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC). Avant d’ajouter : « Aujourd’hui, ceux qui l’ont tué sont en train de demander des excuses, je crois que l’Etat de droit qu’ils prônent à travers le monde c’est la Justice… Cette personne qui gardait les reliques de feu P.E.Lumumba, comment les va-t-il obtenues ? »

                    Le répondant de la NSCC a aussitôt exprimé son regret : « Si la justice était universelle je pense qu’un procès serait ouvert et ce serait la réparation. Par ce que c’est Lumumba, l’on doit demander des excuses. »

                  Selon Mr Tshiombela, qui demande pardon reconnait sa faute et reconnait ses limites pour la réparation, alors que qui s’excuse émet un aveu de de faute inconsciente. Cela semblerait surréaliste car l’assassinat de Lumumba était bien planifié. Aucun cas d’inconscience qui motiverait une quelconque excuse. « Les congolais ne demandent pas des excuses les congolais demandent le pardon et la réparation sera morale c’est tout ce que nous demandons. A notre humble avis nous sommes restés sur notre soif. »

                  Et Tshiombela de questionner : « Mais comment est-ce que c’est arrivé en Belgique ? Il a été tué au Congo. Ça aussi c’est le silence… » Avant de suggérer : « J’appelle Thierry Michel qui a fait le film  » Le Silence « , voilà un autre silence. Peut-il nous faire aussi le film sur ce silence ? » Avant de conclure : « Non, nous sommes restés sur notre soif. Mais nous sommes appelés à nous surmonter pour que quand même les uns, les autres reconnaissent le mal qu’ils ont commis aux autres, pour que plus jamais dans l’histoire de l’humanité certains crimes ne se répètent ? »