Scandale collatéral au Synamed : Dr Papy Pakasa, une triche chirurgicale!

Une notification du Conseil National de l’Ordre des Médecins daté de ce 14 octobre vient de lever tous les doutes sur le forfait majeur mis à charge du secrétaire exécutif provincial du Syndicat  National des Médecins (SYNAMED) en la personne de Mr Pakasa Luyalu Papy qui aurait, pendant environ 4 ans fait bénéficié à son épouse des salaires, primes et autres avantages reconnus aux médecins alors que cette dernière n’est nullement médecin.

C’est le tollé dans la corporation, surtout du côté des médecins « alignés » qui prestent depuis longtemps sans pour autant percevoir un rond du gouvernement. Et quand la combine vient du syndicat même qui est censé les défendre.

                                      Tout est parti de la veille élective à la SYNAMED. Les élections ont eu lieu dans les hôpitaux, et l’étape actuelle concerne les directions provinciales.  Et, quand la branche kinoise engage son processus électoral,  le secrétaire exécutif provincial sortant est pressenti archi favori pour une position clé, c’est alors que, en perte d’arguments, ses challengers se sont mis à lui jouer des coups bas en mettant au grand jour toutes les pratiques ténébreuses auxquelles se serait adonné sieur Pakasa. Dans la liste des griefs lui reprochés on note que l’on note notre toubib véreux s’y est allé assez méticuleusement, comme un bon adepte d’«opérations sans cicatrices ». Parmi la liste des griefs il y a le fait que l’incriminé serait payé en tant que « Chef Clinique » alors qu’il n’est que « médecin interne », on lui attribue d’alimenter un réseau d’une cinquante de « Ngulu » ou médecins fictifs, et, cerise sur le gâteau, il a aligné comme médecin la nommée Mongotsho Mambo Paoly, son épouse et graduée de l’Institut Supérieur d’Informatique Programmation et d’Analyse (ISIPA).

                                         A l’heure actuelle dame Pakasa est portée disparue alors que la police est à ses trousses. Touché dans ses « amours propres » le secrétaire exécutif sortant commencerait, apprend-t-on aussi à dénoncer ses complices de compères sur quantités des ténébreuses combines entretenues. L’ambiance est donc au coup sur coup, du grand déballage – dénonciation au sein de l’institution de l’avenue de l’Enseignement le registre des délations  ne fait que s’ouvrir au sein du SYNAMED, car et l’appareil judiciaire campe désormais ses quartiers chez les hommes en blouses blanches qui ne cessent d’emballer et d’émouvoir l’opinion publique avec des feuilletons comme procès bidon contre le chanteur Le Karmapa pour son titre « Mama Yemo » dans lequel l’artiste dénonce l’incurie nauséeuse qui prévaut dans quasi toutes les formations hospitalières de l’Etat.  

Et la sortie médiatique du ministre de la santé Eteni Longondo ne s’est pas fait attendre pour dénoncer cette magouille rampante alors que l’on aurait répertorié plus 463 médecins fictifs. C’est à se demander où sont les médiocres car, dans un avenir proche une grande campagne d’identification de tous les agents de santé de Kinshasa et de certaines provinces. Les rapports finaux de ces opérations ont indexés des milliers d’agents fictifs : que fait-on-en ? Cela nous fera un peu penser au cliché décousu de « Kin Bopeto » où un samedi donné  l’on cure les caniveaux, les immondices et tas de sables dégagés jonchent les abords de ces mêmes caniveaux où ils retournent naturellement les deux jours qui suivent pour redonner encore du job Salongo le samedi suivant.  

                                               Ce qui passe donc à la SYNAMED illustre donc combien, la fraude est méticuleusement orchestrée dans le chef même des organisations faitières sensées lutter contre les injustices, les impairs et la fraude.

                                               Que justice et justices soient donc faites pour les médecins sincères, intègres, travailleurs et authentiques.

                                                                                                       Freddy Kabeya