Santé : Ajuster l’angle de sensibilisation et de communication sur la « variole de singe » en RDC

Le vendredi 19 janvier, les acteurs majeurs de santé publique se sont réunis pour statuer sur les risques accrus de la maladie de Monkey Pox ou variole de singe. A l’issue de l’atélier tenu à l’Hôtel Memling de Kinshasa, ce corps sanitaire a levé l’option de renforcer la sensibilisation et la surveillance pour prévenir cette maladie en RDC.

« Nous avons l’impression que nous ne communiquons pas assez sur le Monkey Pox. Or, on doit le faire : alerter et sensibiliser parce que la prévention est la meilleure réponse qu’on puisse apporter à un évènement complexe de santé », a fait savoir le Pr Nadège Ngombe Kabamba, coordonnatrice du Comité de Coordination « Une santé » (CCUS), une structure axée sur les  stratégiques, les actions et les interventions en vue d’apporter des solutions appropriées aux problèmes sanitaires à l’interface homme-animal environnement selon l’approche multisectorielle pour le bien–être social du pays.

Mais comment alors communiquer efficacement sur cette maladie ? C’est tout le défi pendant durant toutes ces assises organisées par la Coordination pour la Couverture Santé Universelle, le Comité de Coordination « Une santé » en collaboration avec le Programme national de lutte contre le Monkey Pox avec l’appui financier et technique de l’USAID/MTAPS.

En RDC, depuis le début de l’année passée, la Coordination nationale contre le Monkey Pox a signalé plus de 6 900 cas de la maladie, dont 328 décès. La province de l’Équateur où le premier cas humain de cette maladie a été signalé depuis à Basankusu, demeure toujours la plus touchée, avec plus de 2 600 cas, dont 178 décès. La maladie touche 159 des 519 zones de santé de la RDC. Les enfants de 5 à 15 ans sont les plus touchés. En termes d’aire géographique, aucune province n’est à l’abri.

Il faut aussi noter que les professionnels de la santé ont également pris l’engagement de mettre l’accent sur le renforcement de la surveillance laboratoire, de la prise en charge et du contrôle de l’infection et l’actualisation de la cartographie des partenaires intervenants dans la riposte contre le Monkey Pox.

La santé n’a pas de prix.

Freddy Kabeya