Société : L’ONG Parlement des Femmes condamne les déviations liées au Partouse de Gramalic !

Dans une communication parvenue à notre rédaction, Madame Matondo Mba Patricia encourage les autorités qui viennent d’incarcérer les policiers coupables de traitement dégradant envers les femmes impliquées dans l’orgie. Elle rappelle à l’opinion que plus jamais le corps dénudé de la femme congolaise ne doit servir d’appât et d’attrait visuel pour alimenter les réseaux sociaux.

Il faut signaler qu’à la nuit du 9 avril dernier, des policiers ont fait irruption dans une résidence du quartier Gramalic dans la commune de Ngaliema où avait lieu une partie fine incluant parthouse et consorts. Le matin du jour suivant l’opinion publique s’était réveillée d’abord choquée par le décès d’un sociétaire de l’orgie des suites des mauvais traitements lui administrés.

Il faut dire que les éléments de la police s’étaient aussi adonnés à filmer sur téléphones tous les prévenus en exigeant à la gent féminine surprise en flagrant d’enlever tout soupçon d’habits qu’elles avaient déjà sommaires juste par tardif instinct de pudeur, afin de poser nues pour être filmé ainsi.

En revenant sur l’affiche authentique de la soirée qui dit déjà tout, bien que notre infographe ait pris soin d’y extraire images et vocables peu recommandables, on remarque que notre équipée n’était pas à sa première tentative de soirée.

C’est ici l’occasion de signaler que ces pratiques de parthouse qui se généralisent à Kinshasa comme partout ailleurs dans le Congo profond, existent dans nos sociétés depuis longtemps ; mais n’en sont moins des actes d’intraitables libertinages qu’il faut toujours dénoncer.

Partouse, parthouse ou parthouz sont donc les déclinaisons d’un concept vulgaire et péjoratif pour désigner une orgie sexuelle qui concerne plusieurs partenaires pendant l’acte de reproduction. Ce terme est construit à partir de « partie », mais à comprendre dans un sens ancien : une partie pouvait désigner en effet une sortie organisée, une promenade, un projet de divertissement. Selon le Dictionnaire historique de la langue française et l’étymologie présentée par le TLFi, le terme désignait d’abord une partie de carte, puis une partie galante à deux, avant de prendre son sens moderne de relation sexuelle de groupe.

Et, pour conclure son interpellation, Patricia Matondo interpeller le ministre des droits humains ainsi que celle genre, de la famille et des enfants afin que l’ils aident à couler en dur dans le mental collectif que le sacré des valeurs ancestrales ne doivent en aucun cas se troquer ni se marchander contre n’importe quel modernisme.

 Il ne faut pas tout vendre